3 nouveautés zéro déchet dans ma salle de bains


Ces derniers mois, j’ai l’impression d’avoir un peu perdu l’enthousiasme que m’apportaient les balbutiements de ma transition vers le zéro déchet. J’ai réussi à mettre en place si facilement et si rapidement un certain nombre de bonnes pratiques visant à la réduction des déchets et les ai tellement bien intégrées à ma routine, que je n’avais plus l’impression de progresser. Aussi, durant ces dernières semaines, je me suis employée à trouver de nouvelles alternatives pour éliminer de nouvelles sources de déchets. Je vous présente donc aujourd’hui trois nouveautés zéro déchet fraîchement débarquées dans ma salle de bains !

Le grand retour de la savonnette

Je vous avais déjà évoqué mon souhait de remplacer un maximum de produits liquides encore présents dans ma salle de bains par des alternatives solides. Même si on a encore un petit peu de stock à écouler, je n’ai pas pu résister quand l’occasion de tester une savonnette s’est présentée. La mienne vient donc du site Ecoterre qui propose une large sélection de produits naturels et/ou respectueux de l’environnement pour toute la famille.

J’ai ainsi eu la chance de pouvoir découvrir et tester un vrai savon de Marseille fabriqué par Le Serail, l’une des deux dernières savonneries artisanales et traditionnelles de Marseille. J’insiste sur l’importance du mot « vrai » car l’appellation « savon de Marseille » n’est pas contrôlée. N’importe qui peut donc apposer cette mention à son produit même lorsque la tradition de fabrication n’est pas respectée. Comme le veut la recette authentique, le savon de Marseille Le Serail est composé à 72 % d’huiles végétales et ne contient aucun colorant. Il est donc fréquemment recommandé par les dermatologues et convient à tous types de peau.

Ecoterre commercialise plusieurs produits Le Serail à commencer par les savonnettes, déclinées dans une multitude de parfums tels que vanille, karité, olive, citron, cannelle, violette, fraise, patchouli ou encore fleurs de frangipanier. J’ai été agréablement surprise en découvrant que des odeurs moins « conventionnelles » étaient également proposées et ai donc opté pour un savon à la barbe à papa ! J’avais peur qu’en choisissant une senteur plus classique, pétales de rose ou lavande par exemple, Monsieur refuse de s’en servir. Je vous donne dans le mille, même la barbe à papa n’a pas su trouver grâce à ses yeux… J’ai d’ailleurs eu le droit à une argumentation très soignée : « parce que tu crois vraiment que je vais me laver avec un savon de Mamie ?! Nan mais c’est mort ! ». Voilà.

Pour ma part, en revanche, l’essayer c’est l’adopter ! Même si je dois bien reconnaître que je suis un peu déçue que l’odeur de barbe à papa ne soit pas plus marquée (seulement 2% de parfum), je suis totalement séduite par le parfum sucré qui reste sur la peau après chaque utilisation. Il laisse la peau douce et incroyablement bien hydratée.

À 3€95 seulement le pain de 100 grammes, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas adopter un nouveau geste zéro déchet aussi facile à mettre en place !

 

Shampoing solide, deuxième round

Côté cheveux en revanche, la transition s’avère un peu plus délicate. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer ici, mon premier test de shampoing solide (Les Savons de Joya) ne s’était pas du tout révélé concluant (pellicules et cheveux gras) et j’étais donc repassée, provisoirement, au shampoing en bouteille.

Après quelques recherches et discussions sur les groupes Facebook dédiés, je me suis finalement laissé tenter par les Fleurs de Shampoing Douce Nature. Le shampoing est décliné en 4 versions : pour cheveux normaux, pour cheveux secs, pour cheveux gras et enfin antipelliculaire. Sans surprise, ce sont donc les deux derniers que j’ai commandés, soucieuse de réparer les dommages causés par son prédécesseur…

D’après la marque, une fleur de 85 grammes équivaut à 400 ml de shampoing liquide. L’emballage (car il y avait malgré tout un emballage quand je les ai reçus…) vante un produit 100 % naturel, sans sulfates et fabriqué en France. Les Fleurs de Shampoing Douce Nature sont disponibles dans de nombreux magasins bio et/ou spécialisés dans les cosmétiques naturelles, comptez 5 ou 6 euros pièce. Les miennes viennent du site www.sans-bpa.com qui propose des alternatives au plastique pour toutes les pièces de la maison.

À base de beurre de karité bio et d’argile verte, la fleur de shampoing pour cheveux gras est spécialement conçue pour nettoyer les cheveux gras tout en favorisant la régularisation de l’excès de sébum. L’odeur est naturelle mais très « végétale » ce qui me dérange un peu. Je lui préfère largement l’odeur du shampoing antipelliculaire,  plus douce et moins acide. Ce dernier contient de l’extrait de bois de Panama ainsi que de l’argile blanche enrichie en minéraux.

Sous la douche, j’ai eu du mal à faire mousser ces deux shampoings. La forme de fleur est certes aussi esthétique que pratique (peut être suspendue dans la douche) mais cela la rend également un peu plus difficile à manipuler. Dans tous les cas, la mousse n’est pas très épaisse et n’accroche pas au cheveu. Je suis donc (de nouveau) en quête d’une meilleure alternative !

 

La découverte du déodorant solide

Depuis plusieurs années, ma seule véritable préoccupation lors du choix de mon déodorant était de concilier efficacité et absence de sels d’aluminium. Malgré de nombreux tests, rares étaient les déodorants sans sels d’aluminium à relever le challenge. C’est donc sans regret que je me suis décidée à tester une alternative solide.

À l’origine, j’avais d’abord envisagé de le fabriquer moi-même avant de finalement opter pour une solution prête à l’emploi. J’ai donc choisi le déodorant solide Lamazuna car il contient de l’huile essentielle bio de palmarosa, particulièrement réputée pour réguler la transpiration.

Il suffit de mouiller le déodorant en le passant sous l’eau du robinet puis de l’appliquer sous les aisselles. Pour vraiment aller jusqu’au bout de la démarche, pour éviter de gaspiller de l’eau à rien, je l’utilise directement en sortant de la douche. L’eau déjà présente sur ma peau suffit à humidifier le produit qui se dépose en fine couche dès le premier passage. Il sèche rapidement et ne laisse aucune trace sur les vêtements.

L’efficacité est bel et bien au rendez-vous puisque je ne sens pas du tout la transpiration, même en toute fin de journée. En revanche, à la différence des déodorants du commerce, ce produit n’a aucune action anti-transpirante et ne cherche donc pas à stopper la transpiration mais plutôt à la rendre inodore (ce qui est en réalité bien meilleure pour notre corps).

J’attends donc de voir comment cela va se passer dans les prochaines semaines, quand il fera un peu plus chaud notamment, avant de déterminer si je valide ou non ce produit. Pas sûre qu’il fasse l’affaire en cas de grosse chaleur…

De la même manière, j’attends de voir sa durée de vie totale avant de rendre mon avis final car ce petit cône de 30 grammes seulement coûte quand même la modique somme de 12 euros 50 !

Et vous ? Quels nouveaux gestes zéro déchet avez-vous adoptés ? Racontez-moi tout ! 

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